Noir desseins que ceux de la nuit
Qui furieusement vous assaillis
La vie plongée dans l’horreur
Prise aux tourments de la peur
Qui ne voit pas s’écouler ses larmes sèches
Ridicule, écrasé par notre intense folie
Qui nous bascule dans l’antre de cette brèche
Infernal… futile… mais nous emporte, nous détruit
Que faire quand l’hivers
Vous broie de ces cers
Souffle une envie
Qui crie ça et là Ô vide !
Que n’y pouvait rien après coup
Que n’y pourrait rien après ces coups
Brusque est notre colère insoumise
Au grand soir souffle sa redoutable bise
Comme refrain volé à l’envie
De n’être que la plume d’un parchemin sans rime
Que je te souffle Ô ma douce souffrance mon crie
Que pleur ma bouche, le papier, et l’encre qui s’écrit
Ainsi va ma douleur
En cette fin de jour
En cette fin d’espoir et d’amour
De n’être rien que la plaie qui se ronge en douceur